Est-ce que le système Bluetooth de l’appareil peut interférer sur la programmation de l’eau sonore ?
(et par extension, être nocif globalement pour notre santé par l'exposition aux ondes électromagnétiques)
Le système Bluetooth 3.0 de l’appareil opère dans les bandes de fréquences ISM (Industrial, Scientific and Medical) à 2,483 GHz dont l’exploitation ne nécessite pas de licence vu la faible puissance d’émission (30 milliWatts) et l’absence d’interférences.
Cette faible puissance explique pourquoi le Bluetooth 3.0 à également une faible portée, inférieure à 10 mètres, comparé au Wi-Fi 802.11 (70 à 300 mètres pour 100 milliWatts), ou le Wi-Fi 802.16 (3 à 50Km). Ce n’est donc pas tant la fréquence qui importe ici, mais sa puissance d’émission, si l’on veut expérimenter ces effets sur les molécules d’eau.
À la différence d’un magnétron (micro-ondes à 2.450 MHz, soit 2,45 milliards d’oscillations par seconde) dont l’énorme puissance (600 à 1500 Watts), va permettre aux ondes d’agir en profondeur en provoquant l’agitation des molécules. Car à cette puissance plus de 10.000 fois supérieure, les molécules d’eau notamment, vont se mettre à bouger plusieurs millions de fois par seconde, ce qui crée de la chaleur et permet la cuisson des aliments, tout en déstructurant complètement les molécules d’eau.
Pour cette expérience que nous avons réalisée, le moyen le plus simple est de mesurer l’élévation en température d’une quantité connue d’eau durant une durée déterminée. Sachant que la chaleur spécifique de l’eau est de 4,18 joules/(g-degré) on peut évaluer la puissance absorbée par l’eau. La formule à utiliser pour obtenir la puissance en watts est : P = m C (Tf – Ti) / t où « m » est la masse d’eau en « g » (ou en « ml »), « C » est la chaleur spécifique en joules par gramme-degré, « Tf » et « Ti » sont les températures finales et initiales, et « t » est le temps en secondes.
Par exemple, si la puissance absorbée par un litre d’eau est de 500 W, la température s’élèvera d’environ 7 degrés par minute.
Il se trouve que dans le cas du Bluetooth, à 30 milliWatts, aucune élévation de la température de l’eau n’a été enregistrée, dans des conditions de laboratoire. Ensuite, l’analyse de la structure de l’eau au microscope n’a également pas été modifiée, après 20 minutes d’exposition. On peut en conclure que l’action du Bluetooth sur la structure de l’eau sonore n’a aucun effet néfaste. Par contre, il est 10 à 50 fois plus nocif d’avoir un téléphone portable (3G/4G) à proximité qui émet 1 à 5 Watts de puissance.
Ondes électromagnétiques et santé
Sachez qu'il est tout à fait normal que par exemple, l'enceinte concentrique ESC (utilisé en TSH ; Thérapie sonore) émette des ondes électromagnétiques, d'autant plus que le haut-parleur contient une bobine en cuivre et un aimant puissant. Ajoutez au système Bluetooth, cela émet forcément des ondes électromagnétiques.
Mais, "ondes électromagnétiques" ne signifie pas nécessairement qu'elles sont nocives. Notre corps lui-même émet des ondes électromagnétiques bien plus fortes, c'est d'ailleurs comme cela que les requins nous détectent dans l'eau, également les baleines et les dauphins qui y sont très sensibles, même à plusieurs kilomètres.
Avec les gammes de fréquences que nous utilisons, l'énergie électromagnétique est surtout absorbée par les tissus superficiels (p. ex. les couches supérieures de la peau).
Les seuls effets nocifs pour la santé établis, dus à l'exposition aux ondes électromagnétiques, sont dans la gamme de fréquences supérieures à 30 kHz à 300 GHz, et demeurent associés à l'échauffement des tissus et à la stimulation des nerfs due à des expositions prolongées.
Pour le moment, il n'existe pas de fondement scientifique permettant de poser en principe l'existence de risques nocifs aigus, chroniques et/ou cumulatifs pour la santé attribuables à une exposition à des champs électromagnétiques à des niveaux inférieurs aux limites spécifiées ci-dessus.
Concernant les fréquences de 3 GHz à 10 GHz, il faut éviter toute stimulation nerveuse par des champs électriques induits dans le corps. Des études expérimentales ont démontré qu'une exposition à des champs électriques et magnétiques peut induire des champs électriques internes (gradients de tension) dans les tissus biologiques et, si ces champs sont suffisamment intenses, ils peuvent modifier le potentiel de « repos » de la membrane des tissus excitables et causer une dépolarisation spontanée de celle-ci, ainsi que générer des potentiels d'action parasites. Le risque principal dans tous les cas est lié à l'augmentation de la température de l'eau dans le corps et dans les cellules. L'échauffement des tissus doit être limité.
Pour terminer, pour déterminer si les niveaux maximums d'exposition électromagnétique ont été dépassés, il convient de considérer avec soin des facteurs tels que :
- la nature de l'environnement d'exposition (contrôlé ou non contrôlé) ;
- les caractéristiques temporelles de la source électromagnétique (durées de fonctionnement et d'arrêt, facteur d'utilisation, direction et temps de balayage du faisceau, etc.) ;
- les caractéristiques spatiales entre une source d'exposition et la zone cible (c.-à-d. expositions en champ proche, du corps entier ou de parties du corps);
- l'uniformité du champ de rayonnement (c.-à-d. la moyenne spatiale).
En conclusion, un poste de télévision, un micro-onde, le réseau 4G/5G de votre smartphone, une lampe UV ou les rayons X d'une radio médicale, émettent 1000 à 10.000 fois plus d'ondes électromagnétiques haute fréquence, que votre mini enceinte bluetooth ou votre réseau wifi.